Les désherbants chimiques ? C’est fini. Jugés nocifs pour la biodiversité et la qualité de l’eau, ils ont disparu de l’ensemble des sites portuaires il y a plus de 10 ans.
Place aux solutions douces : désherbage préventif, paillage, végétaux couvre-sol, ou encore techniques mécaniques et thermiques.
À Bonneuil-sur-Marne et Gennevilliers, ces pratiques vont encore plus loin : mulching et paillage sont réalisés à partir des déchets verts produits sur place. Une boucle vertueuse qui limite les déchets et nourrit les sols.
La gestion différenciée, c’est aussi adapter l’entretien aux cycles de vie de la faune et de la flore. Les équipes modulent ainsi les pratiques :
Cette approche permet aux écosystèmes portuaires, souvent méconnus, de se développer en toute tranquillité.
Autre enjeu crucial : la lutte contre les espèces exotiques envahissantes, deuxième cause mondiale d’érosion de la biodiversité. Les ports franciliens n’y échappent pas. Parmi les plus présentes : la Renouée du Japon, le Robinier faux-acacia, le Buddleia de David ou encore la Balsamine de l’Himalaya.
Pour y faire face, HAROPA PORT a mis en place des protocoles de gestion spécifiques à Gennevilliers, Bonneuil-sur-Marne, Limay et Bruyères-sur-Oise. Objectif : maîtriser leur progression et protéger les habitats naturels.
Avec ces actions, HAROPA PORT confirme son engagement : entretenir son patrimoine naturel sans le fragiliser et faire des espaces portuaires de véritables refuges de biodiversité.