
Sur les ports franciliens, les filières du BTP, du transit de matériaux, de la valorisation et du recyclage participent activement à la réduction des émissions grâce au transport fluvial. Chaque année, ce mode de transport évite plus d’un million de trajets poids lourds, soit près de 200 000 tonnes de CO₂ en moins sur les routes franciliennes.
Membres de CAP, la quasi-totalité de ces acteurs s’inscrivent dans une dynamique d’amélioration continue de l’insertion paysagère, environnementale et urbaine de leurs activités. Ce dispositif - fondé sur l’engagement volontaire, les audits réguliers et la transparence, vise à favoriser l’acceptabilité des installations portuaires auprès du grand public.
La dynamique est bien réelle : 170 audits ont été menés en 2024 par l’organisme indépendant Ecocert, dont 17 inopinés, couvrant 55 entreprises, 30 ports et 7 canaux. Résultat : une note moyenne de 82,5 %, en amélioration par rapport à 2023 (81 %).
Les résultats détaillés sont consultables sur la carte interactive dédiée.
Cette transparence constitue un levier essentiel du dialogue avec les parties prenantes.
En 2025, la charte franchit une nouvelle étape avec la démarche « Décarbonons », en intégrant dans ses audits des indicateurs liés à l’empreinte carbone et à l’adaptation au changement climatique. Parmi les nouveaux critères figurent :
Ces indicateurs permettront de suivre les progrès réalisés par les entreprises signataires et de mieux valoriser les actions en faveur d’une logistique bas carbone.
Avec cette évolution, les signataires de la charte réaffirment leur volonté de bâtir une logistique portuaire compétitive, responsable et respectueuse de son environnement.